L'hospitalisation entraîne une diminution brutale de la vie sociale :
- En structure médicalisée, sa famille est moins présente qu'à l'ordinaire.
- La déscolarisation espace les contacts avec ses camarades.
- La vie sociale et affective de l'enfant est immédiatement perturbée.
- L'enfant vit sa journée comme une succession
-de contraintes (examens, soins, douleur);
-d'obligation (patience, ménagement, résignation);
-de privations (des proches, des activités de la maison).
Il souffre alors de ne pouvoir maîtriser ce qui lui arrive.
Même si les parents ne l'expriment pas, ils souffrent moralement pour leur enfant et sont inquiets pour sa santé. Pour eux, ne pas pouvoir lui épargner
la douleur est une épreuve difficile à surmonter.
L'enfant perçoit l'angoisse et le désarroi de ses parents, il est conscient d'en être la cause, et cela le rend triste.